Publié dans Economie

Leaders économiques africains - Hasnaine Yavarhoussen et Shahim Ismaël dans le Top 50

Publié le lundi, 28 décembre 2020

Choiseul 100 Africa a dévoilé le classement des cent leaders économiques africains au service du continent. Plusieurs critères pondérés ont été pris en compte, tels que l’image et la réputation, le parcours et les compétences, le pouvoir et la fonction, l’influence et les réseaux, le potentiel et le leadership afin de définir le rang des profils retenus. Par ailleurs, chaque candidat doit également être âgé de 40 ans au maximum au 31 décembre 2020, avoir la nationalité de l’un des cinquante-quatre Etats africains et contribuer activement dans le développement économique du continent.

Madagascar n’est pas en reste dans cette septième édition puisque deux dirigeants d’entreprise malagasy figurent parmi les nommés. A la 22ème place se trouve Shahim Ismaël, directeur général (DG) du groupe Société malgache de transformation plastique (SMTP), tandis que Hasnaine Yavarhoussen, DG du groupe Filatex, se situe au 37ème rang. Les deux leaders, tous âgés de 34 ans, ont bien évolué en termes de classement par rapport à l’année dernière. Effectivement, en 2019, le DG de la SMTP se situait au 24ème rang et celui de Filatex au 71ème. « Tout au long de cette crise sanitaire, ces leaders ont montré de formidables qualités en matière de résilience et de rebond. Abnégation, combativité et courage, ce sont autant de valeurs que nos lauréats ont adoptées pour en sortir plus forts. Qu’il s’agisse de chefs d’entreprise ou de jeunes entrepreneurs créatifs, de pépites de la nouvelle économie ou de dirigeants d’institutions prestigieuses, ces personnalités d’exception ont su réinventer leur modèle économique et managérial pour affronter la tempête et avancer en dépit des remous de la crise », déclare Pascal Lorot, président de l’institut Choiseul.

Il faut savoir que le groupe Filatex est à la fois un concepteur de projets immobiliers novateurs, un producteur privé d’énergie dans la Grande île et un acteur moderne dans différents secteurs, notamment l’hôtellerie, la restauration et le bien-être. Le groupe SMTP, quant à lui, est un conglomérat malagasy de 40 sociétés présentes à Madagascar ainsi qu’à l’étranger. Avec plus de 3 000 collaborateurs, le groupe industriel œuvre dans plusieurs domaines, entre autres l’industrie, l’agriculture, l’agro-alimentaire, l’immobilier, la construction, l’énergie et l’automobile.

Solange Heriniaina

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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